Qui mieux que Katia et Marielle Labèque, sans doute le plus célèbre duo pianistique de notre époque, pour exalter l’esprit concertant mozartien ? C’est un tout autre monde, opulent et à l’expression tendue, qui sourd de la Symphonie n° 5 de Mahler.
Mozart n’aura écrit qu’un seul concerto pour deux pianos : une raison supplémentaire pour savourer cette partition de 1779 que le compositeur se destinait à lui-même et à sa sœur Nannerl. Preuve d’un indéniable attachement à son endroit, il y reviendra trois ans plus tard pour en enrichir l’orchestration. Depuis que Luchino Visconti a exploité avec génie tout ce que son Adagietto (destiné aux seules cordes) peut avoir de morbidité fin de siècle, la Symphonie n° 5 n’a jamais quitté les cimes de la popularité. L’ouvrage dans son entier exploite un éventail plus large de sentiments, de la Marche funèbre initiale au triomphal Rondo-Finale, en passant par l’esprit dansant de son vaste Scherzo.
Programme
- Wolfgang Amadeus Mozart - Concerto pour deux pianos
- Gustav Mahler -Symphonie n° 5