La publication par l’UNESCO, en 2006, de cette longue compilation (700 pages) d’études et de comptes-rendus de nombreuses parties des activités de l’UNESCO dans le champ des sciences naturelles doit beaucoup au Sous-directeur général pour les Sciences naturelles de l’époque, Walter Erdelen et aux deux coordonnateurs du livre, Gail Archibald et Bruno de Padirac. L’AAFU en a été un partenaire très actif et, tout d’abord, beaucoup d’anciens membres du personnel y ont contribué par des descriptions, des analyses ainsi que des notes personnelles concernant diverses parties du programme des sciences.
Le livre est organisé autour de six thèmes majeurs. Il commence, Partie I, avec une réflexion sur la raison pour laquelle les sciences naturelles sont devenues partie intégrante du mandat de l’UNESCO et sur les orientations que prit le programme, dès le début, dans le contexte plus large des Nations Unies et le la coopération scientifique internationale préexistante. Il poursuit, dans les quatre parties suivantes en s’attaquant (et en en discutant) aux composantes majeures des activités du Secteur des Sciences naturelles au cours des soixante premières années d’existence de l’UNESCO. La sixième et dernière partie donne une vue d’ensemble avec un mélange d’impressions d’anciens sous-directeurs généraux et une composante plus analytique centrée sur la coopération avec l’ICSU (maintenant ISC), des questions transverses et des perspectives futures pour les activités de l’UNESCO en sciences naturelles.
La plupart des auteurs sont d’anciens membres du personnel de l’UNESCO. Néanmoins, quelques historiens scientifiques y ont également contribué, dont Patrick Petitjean du CNRS Paris (maintenant retraité) qui a écrit plusieurs chapitres intéressants, en particulier sur la coopération scientifique internationale.
Soixante ans de Science à l’UNESCO est un patchwork d’environ 70 textes. Le caractère varié du livre est à la fois une force et une faiblesse. La force provient du fait que le livre touche à un très grand nombre de sujets et d’activités. Il apporte une richesse d’information qui peut inspirer et encourager d’autres recherches. Mais ce patchwork caractéristique est également une faiblesse parce que le livre est inégal, avec un mélange d’études bien documentées, de morceaux institutionnels et de notes ou souvenirs plus subjectifs. Comme si c’était un principe éditorial ou une règle – il y a, regrettablement, peu de notes et de références, ce qui rend difficile la vérification des données. Néanmoins, de nombreux chapitres comportent des bibliographies, allant de quelques titres à des listes extensives.
Avec une chronologie, une liste d’acronymes, des informations biographiques, etc. Soixante ans de Science à l’UNESCO est précieux pour qui s’intéresse aux programmes et activités de de l’UNESCO en sciences naturelles. L’existence même de ce livre témoigne du dévouement de nombreux membres du personnel et de leur fort engagement à leur travail et à l’UNESCO.
Voir l'article : https://unesdoc.unesco.org/ark:/48223/pf0000182202
(Traduit de l’anglais par Yolaine Nouguier)
________
Sixty Years of Science at UNESCO, 1945-2005
The publication by UNESCOin 2006 of this 700 pages long compilation of studies and accounts of multiple parts of the activities of UNESCO in the field of natural sciences owes a lot to the Assistant Director-General for Natural Sciences at the time, Walter Erdelen, and the two coordinators of the book, Gail Archibald and Bruno de Padirac. AFUS was a very active partner and, first of all, many former staff members contributed with descriptions, analyses and personal accounts relating to various parts of the science programme.
The book is organized thematically around six major themes. It starts, in Part I, with reflections on why natural sciences became part of UNESCO’s mandate and on which orientations the programme took from the outset in the wider context of the United Nations and already existing international scientific cooperation. Then it moves, in the following four parts, to address and discuss the major components of the Natural Sciences Sector’s activities during the first 60 years of UNESCO’s existence. The sixth and last part takes an overview with a mixture of “impressions” of former ADGs and a more analytical component focussed on cooperation with ICSU (now ISC),“cross-cutting issues”and future perspectives for natural sciences activities of UNESCO.
Most authors are former UNESCO staff members. However, a few science historiansalso contributed, including Patrick Petitjeanfrom CNRS in Paris (now retired) who has writtenseveral interesting chapters in the book, in particular on international scientific cooperation.
Sixty Years of Science at UNESCO is a patchwork of about 70 texts. The diverse nature of the book is at the same time a strength and a weakness. The strength derives from the fact that the book touches upon a very large number of topics and activities. It provides a wealth of information, which can inspire and encourage further research. But the patchwork characteristic is also a weakness because the book is uneven, with a mixture of well documented studies, institutional pieces and more subjective personal accounts or souvenirs. As a rule – this looks as if it were an editorial principle or guideline – there are, regrettably, few notes and references, which makes fact-checking difficult. Many chapters include bibliographies though, ranging from a few titles to extensive lists.
The index is very helpful and the book includes useful fact-boxes, well-selected photos and illustrations as well as annexes with timelines, a list of acronyms, biographical information and more. Sixty Years of Science at UNESCO is valuablefor anyone interested in UNESCO’s natural sciences programmes and activities. The very existence of this book bears witness to the dedication and strong commitment of numerous staff members to their work and to UNESCO.
Jens Boel
View article : https://unesdoc.unesco.org/ark:/48223/pf0000148187