AAFU
Icone de menu
Le monde serait-il meilleur sans les Nations Unies ?

Le monde serait-il meilleur sans les Nations Unies ?

Thomas G. Weiss ajoute à notre connaissance des organisations internationales avec l’édition complète de la série Routledge (50 volumes!). Son évaluation globale figure dans le volume intitulé « Le monde serait-il meilleur sans l’ONU ? ». Sydney Passman

A propos de ce livre,

L’argument est développé en trois parties. La première, les ‘Blocs de construction’ (acteurs et problèmes) indique comment organiser ce qui se dit sur les trois piliers principaux des activités de l’ONU : paix et sécurité internationales, droits de l’Homme et action humanitaire et développement durable. Le chapitre premier analyse les acteurs principaux à travers trois dimensions des Nations Unies : la première ONU (Etats membres), la deuxième ONU  Secrétariats internationaux) et la troisième ONU (société civile, secteur privé, médias, commissions, consultants et individus). Le chapitre deux explore les quatre éléments de l’ONU, à savoir : la sacro-sainte souveraineté des Etats, la dramatique Nord-Sud, l’atomisation et le médiocre leadership.  On n’essaie pas d’édulcorer ni de déprécier les défauts des acteurs principaux ou de l’Organisation mondiale elle-même.

La deuxième partie porte sur les cas où les idées de l’ONU (normes, principes, standards) ont modifié de façon substantielle et souvent cruciale, l’ordre du monde. Elle explore la question suivante : quel monde sans l’ONU, ses idées, ses actions ? Elle donne des exemples d’idées et d’actions qui ont apporté une contribution particulière à chaque sorte d’activités. Ainsi, le chapitre 3 étudie ‘un monde violent avec moins de paix et de sécurité’, le chapitre 4, ‘un monde répressif et cruel avec moins de droits de l’Homme et d’action humanitaire’ et le chapitre 5, ‘un monde plus appauvri et pollué avec moins de développement’.

J’ai choisi assez soigneusement trois exemples d’idées et trois activités dans chaque chapitre. Quelques illustrations assurément bien connues, d’autres non, l’essentiel étant d’apporter la preuve solide d’une grande variété d’activités montrant comment l’ONU a fait la différence.

Partie III : Le monde avec une ONU plus active et efficace ?

Cette partie du livre démontre la possibilité d’une alternative, à savoir une ONU mieux adaptée. Les pages précédentes ont démontré, d’abord, les tergiversations et la myopie des Etats membres sur lesquelles il est insisté ici. De plus, pendant la conception de ce livre et le processus de sélection du Secrétaire général António Guterres, plusieurs problèmes de personnes ont surgi, qui ont mis en lumière le grave problème de la deuxième ONU et, par conséquent, les possibilités d’amélioration de sa performance. Parmi les questions sur lesquelles la 1ère ONU a échoué lamentablement, on trouve plusieurs doubles vetos au Conseil de sécurité afin d’empêcher une intervention en Syrie, des décisions à courte vue du Conseil des droits de l’Homme et la coupure dramatique des fonds non liés. Les difficultés d’en appeler aux Etats pour qu’ils redéfinissent leurs propres intérêts afin d’y inclure celui de l’énorme masse des manuels de relations internationales.

Les trois chapitres suivants mettent également l’accent sur les améliorations plausibles du Secrétariat qui pourrait et devrait être modifié plus facilement que les calculs myopes mais tenaces des Etats

Extrait de : Thomas G. Weiss : «Le monde serait-il meilleur sans l’ONU ? »Apple books

Traduction :Yolaine Noguier

 

_____

 

WOULD THE WORLD BE BETTER WITHOUT THE UN ?

Thomas G.Weiss has added to our knowledge and appreciation of International Organizations via his extensive editing of the Routledge series of fifty volumes!

His overall evaluation is provided in this volume: “Would the World Be Better without the UN?

Sidney Passman

About This Book


The argument unfolds in three main parts. The “Building Blocks” (players and problems) in Part I provide the way to organize the stories that are recounted about the three main pillars of UN activities – international peace and security; human rights and humanitarian action; and sustainable development. Chapter 1 parses the main actors across “three” dimensions of the United Nations: the First UN (member states), the Second UN (international secretariats), and the Third UN (civil society, the private sector, the media, commissions, consultants, and individuals). Chapter 2 explores “Four UN Ailments,” namely sacrosanct state sovereignty; North–South theatrics; atomization; and lackluster leadership. There is no attempt to sugarcoat or trivialize the shortcomings of either the major players or the world organization itself. ”


“Part II consists of instances in which UN ideas (or norms, principles, standards) and operational efforts have made a substantial and often crucial difference to world order. That is, this part explores the question: “The World without the UN and its Ideas and Operations?” It unpacks examples of ideas and operations that made singular contributions within each pillar of activities. Thus, chapter 3 contains an examination of “A More Violent World with Diminished International Peace and Security?”; chapter 4 of “A More Repressive and Unkind World with Diminished Human Rights and Humanitarian Action?”; and chapter 5 of “A More Impoverished and Polluted World with Diminished Development?” I have chosen with some care three examples of ideas and three of operations in each chapter. Some illustrations are undoubtedly well known, others less so; but the essence is to provide solid evidence of a wide variety of activities that show how the United Nations has made a difference.”


“Part III
The World with a More Creative and Effective UN?
This part of the book probes the possibilities of the second counterfactual, namely of a fitter United Nations. Previous pages have documented primarily the foot-dragging and myopia of member states, an emphasis that continues here. In addition, as this book was being outlined, and the process to select Secretary-General António Guterres was taking place, several personnel issues arose that put forward the acute problems of the Second UN and, by implication, the potential pay-offs from improving its performance.
The issues on which the First UN of member states have fallen dramatically flat include several double vetoes in the Security Council to prevent action in Syria; short-sighted decisions in the Human Rights Council; and dramatic cuts in untied funding. The difficulties of calling upon states to redefine their own self-interests to include those of the collective fill volumes of international relations textbooks.

The next three chapters stress as well plausible improvements in the professional secretariat, which could and should be changed more readily than the myopic but tenacious calculations by states.

Excerpt From: Thomas G. Weiss. “Would the World Be Better Without the UN?.” Apple Books.

Téléchargements

Le monde serait-il meilleur sans les Nations Unies ?

Logo Romain Marchand

Logo Facebook